Généralement, les professionnels de la construction ou les auto-constructeurs utilisent un tableur sous Open office ou Excel pour établir le devis estimatif d’un ouvrage. On y rencontre le métré, le sous-détail de prix de chaque composant et le prix total estimatif de l’ouvrage. En même temps, on peut sortir la liste d’achat.
Dans cet article, on vous montre une technique sortant un peu de l’ordinaire car on va se focaliser sur le coût brut de l’ouvrage sans prendre en compte les différents coûts de mains d’oeuvre. Ainsi, ce sera une formule principalement dédiée à un auto-constructeur mais l’outil présenté est toujours adaptable pour une utilisation souple.
Pendant le calcul, vous serez amené à traiter deux parties de l’ouvrage dont :
- la partie en infrastructure : le remblai, le déblai, le décapage, la fondation,
- la partie en superstructure : la boiserie, la toiture et la quincaillerie.
L’outil de BILP pour l’estimation du coût des ouvrages à ossatures bois utilise l’outil tableur prenant un à un chaque sous-ouvrage. Il part du métré, ensuite passe par le calcul de récupération des chutes pour enfin sortir la liste d’achat finale du bois. Les infrastructures et les quincailleries sont calculées à part entière.
Cinq onglets sont proposés : fondation, boiserie, quincaillerie, liste d’achat, estimation de coût.
ESTIMATION DE COÛT
Coût estimatif de l’ouvrage
Le coût estimatif de l’ouvrage est résumé dans la feuille "Estimation du coût". Ce coût correspond donc au coût de l’ouvrage. Les sous-totaux sont aussi disponibles sur cette feuille.
Pour l’insertion des prix unitaires, il faut faire attention aux conditionnements des éléments. Par exemple, l’achat de vis ne se fait pas par pièce mais par boîte ou par sachet. Il faut donc s’assurer a priori du conditionnement et du prix proposé par le fournisseur avant de compléter la feuille "liste d’achat".
Une prestation de conception détaillée est réalisée par BILP dont vous pourrez trouver les informations relatives ici .
FONDATION
Métré fondation
La feuille "fondation" consiste à relever les métrés des composants de la fondation. Ce relevé permettra par la suite de dégager les quantités à commander pour ce composant.
Pour une facilitation de traitement et de lecture de la feuille, une liste de sous-ouvrages est disposée : terrassement, béton et maçonnerie, ferronnerie.
Le terrassement concerne l’étape avant la mise en oeuvre des bétons et des maçonneries. En effet, il se peut que le terrain présente une légère pente ou que les dimensions de la fondation sont grandes, ne permettant pas de travailler avec une seulement une bêche, une pelle et une brouette. Le passage d’une pelleteuse est dans ce cas nécessaire.
La partie "béton et maçonnerie" distingue les bétons et tous les types de maçonneries (maçonnerie de parpaing, de brique ou de pierre). Exemple : le volume de béton d’une dalle, de plots en béton, d’une semelle isolée, d’une semelle filante, etc. Une surélévation en maçonnerie de parpaing plein est peut être nécessaire pour réduire le volume de béton à utiliser, etc.
Enfin, la ferronnerie concerne tout ce qui est ferraillage. D’une manière professionnelle, son devis est quantifié par la masse totale de la ferronnerie mais on va juste considérer le nombre de barres de chaque diamètre utilisé.
Pour connaître les différents éléments qui composent chaque type de fondation, consultez la rubrique qui concerne les différents types de fondations.
BOISERIE
La seconde feuille "boiserie" récapitule : la nomenclature, le calcul des chutes et leur récupération et enfin la quantité réelle de bois à commander.
La nomenclature consiste à lister chaque pièce utilisée dans l’ouvrage selon leurs emplacements, leurs sections et les longueurs de coupe. Exemple : Ossature Mur M1, neuf pièces de lambourde sont utilisées pour former le panneau du mur M1, la section est de 40x60 mm et les longueurs de coupe sont listées dans la colonne D nommée "longueur". La colonne E "quantité" liste le nombre de pièces de même longueur.
Le calcul des chutes et des récupérations se résume à la soustraction de la longueur commerciale de la section par la longueur réelle utilisée. La récupération consiste à l’utilisation de la longueur de chute pour une autre pièce de même section mais de longueur inférieure. Exemple : en G10, cette valeur correspond à la différence entre la longueur commerciale F10 et la longueur de la pièce D10. Ensuite, cette chute G10 sera utilisée pour la pièce en D14, et tant mieux parce que la quantité de la pièce en E10 est la même que la pièce à avoir en E14.
Les colonnes à partir de H relèvent les quantités à commander selon la section et la longueur commerciale. Il faut bien être assidu pour ne pas se tromper lors du report des quantités des pièces récupérées par les chutes ainsi que les pièces assurées par une seule longueur commerciale. Exemple : deux pièces de 200 cm de long peuvent être assurées par une seule pièce de 400 cm de long. La quantité à commander reste donc une pièce de 400 cm de long.
Le bardage, le plafon et le platelage peuvent être listés et achetés au mètre carré. Le voile de contreventement peut être quantifié à l’unité.
QUINCAILLERIE
La quincaillerie nécessite une attention particulière car il s’agit non seulement d’une liste lourde à concevoir mais cette partie exige aussi une bonne habileté et une bonne méthode car la quincaillerie assure la rigidité de l’ouvrage.
Quoi de plus énervant que d’aller acheter, en voiture et peut-être à des kilomètres, un paquet de 25 vis manquantes pour terminer la po[...]
- Ainsi vous découvrirez :
- *ESTIMATION DE COÛT
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- *BOISERIE
- *QUINCAILLERIE
- *LISTE D'ACHAT
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